Mikhail Loomis

Monstre : du lat. monstrum (de monere «avertir, éclairer, inspirer»), terme du vocabulaire religieux «prodige qui avertit de la volonté des dieux», par suite «objet de caractère exceptionnel ; être de caractère surnaturel»

Peintre et sculpteur autodidacte, Mikhail Loomis naît à Paris à la fin des années 80. On retrouve dans ses créations les séquelles laissées par la rencontre précoce avec les univers de H.R Giger, Clive Barker, David Cronenberg et Francis Bacon.

L’érotisation du corps jusque dans les plus extrêmes limites traverse son œuvre. Il explore les chairs, les défait pour mieux les remodeler en gardant toujours le souci d’une certaine beauté sensuelle. Chercheur anatomique, son travail vise à rendre au monstre sa dimension première de prodige.

Nourrie d’expressionisme et d’une longue pratique du graffiti, la peinture de Loomis est une technique mixte mêlant diverses encres et des peintures acryliques travaillées au pinceau, au couteau et à la bombe. Giclées et coulures épousent les énergies et les fluides qu’exhalent ses personnages.

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